C'est en 2002 qu'il a décidé de nous apprivoiser, il s'est pointé un beau matin de vacances, s'est laissé caressé et puis il est revenu régulièrement; depuis cette période, le caddie hebdomadaire contient des croquettes, des sachets et quelques autres gourmandises félines. Depuis, tout le quartier connaît Moriss et le petit malin fait du porte à porte pour récupérer soit des caresses soit glaper quelque chose. Depuis, il suit régulièrement les cours de mécanique appliquée et n'hésite pas à mettre les pattes dans la graisse histoire de renforcer les liens avec la maîtresse de maison ...... Non seulement ça, mais le coquin apprécie particulièrement les baquets de nos tracteurs, endroits où il flemmarde une grande partie de la journée entre deux chasses à la souris
Il n'était pas épais, pas timide mais visiblement avait besoin d'affection et surtout de faire le plein......
Depuis, il se porte beaucoup mieux, nous a carrément adopté et nous manque énormément dès qu'on ne l'a pas vu une demi journée..
Régulier comme une horloge atomique, à l'heure de glaper il se présente toujours à la porte de la cuisine. Ce qui lui a déjà valu les surnoms de Ventrapattes et Siquilo'cat rapport à son poids........
L'hiver il est souvent à côté de nous dans le bureau à sa place préférée, 19° et un matelas confortable .
Dès qu'il fait beau, alors là, c'est la fête, il essaie les sièges de tous les tracteurs, pendant des heures et de préference au soleil.
Ou à l'ombre quand il fait vraiment trop chaud.
même pas peur.....
C'est comment un Père Noël ? ça se mange ?
Bon tu peux descendre, il ne viendra plus maintenant le Père Noël , on est en juin.
The "Flying Lady" by Fendt.......
(en matou dans le texte: ben quoi ? chez Rolls y z'ont bien une greluche...)
Le 3 juin 2013 nous emmenons notre petit compagnon chez le vétérinaire, il avait perdu beaucoup de poids et n'avait plus son énergie habituelle, une prise de sang revéla qu'il était atteint du sida du chat et qu'il était à bout de force. Nous l'avions soigné tout au long de ces dix années pendant lesquelles il nous a gratifié de sa meilleure affection, de ses coups de boule, sa manière de réclamer des caresses, de ses ronrons et de ses cascades inédites. Combien de fois, rédigeant des pages pour le site il venait s'affaler devant le clavier histoire de dire "c'est moi le boss". C'est sans doute une bagarre avec un chat errant qui l'a contaminé. Nous sommes revenus seuls de Rémilly très affectés par la soudaineté de la disparition de Moriss que j'appelais affectueusement Tatayé quand il ronronnait dans mes bras; il affectionnait particulièrement les caresses sous le menton et entre les oreilles. Au revoir Moriss, tu nous manques beaucoup.