Maintenant, passons un peu l'ensemble au détail
De gauche à droite et de haut en bas:
Le train épicycloïdal. - Le crabot de prise de force. - l'arbre intermédiaire de prise de force. - La platine de verrouillage.
Le carter avec le frein de couronne, la pompe hydraulique, le piston et la fourchette de crabotage du réducteur. - L'arbre de liaison avec son crabot - le palier de roulement de prise de force et une rallonge de tige de frein.
La pompe hydraulique entrainée par une came sur la rallonge de prise de force, elle sert à gaver le piston qui commande le frein de couronne. L'enclenchement du réducteur fait pivoter le petit levier à droite, et le galet situé sous l'agrafe de l'axe vient en contact avec la came qui actionne ainsi la pompe tant que le réducteur est "embrayé".
Le piston avec ses deux bielles de traction de la sangle, dessous on aperçoit la pompe et la conduite de remplissage du piston qui passe par l'extérieur pour le remplir par le cylindre.
L'intérieur du crabot de prise de force; dans le fond, les cannelures qui reçoivent le petit pignon d'entrainement, et au premier plan, la bague du roulement à rouleaux. Donc le montage est différent de l'origine (roulement conique).
L'arbre intermédiaire de prise de force avec son roulement à rouleaux derrière lequel on aperçoit la came de commande de la pompe. au premier plan le petit pignon de crabot de prise de force qui est le même que celui d'origine mais fixé différemment.
Le palier dont la cuvette s'appaire avec le roulement de l'arbre de boite de vitesses. il faut échanger les cuvettes entre le palier et l'ancien crabot.
L'arbre de commande, le crabot et........Moriss !
Le principe: la sangle de frein dont on voit la partie inférieure agit comme un "serflex" autour de la couronne du réducteur; elle est maintenue en traction par deux biellettes (on en voit une ci dessus) qui sont situées de part et d'autre de la bielle qui pousse l'autre extrémité du collier resserrant ainsi le diamètre de celui ci.
Le mécanisme est ici au repos, piston rentré et levier de pompe reculé. Lorsqu'on tire la manette pour enclencher le frein, le bras de pompe pivote et vient s'appuyer sur la came de l'arbre de prise de force. Le ressort compensateur qui englobe le levier (on l'aperçoit ici en haut à gauche) permet le déplacement du levier pour qu'il assure un pompage continue, la surpression étant évacuée par un clapet interne à la pompe
Avant de remonter l'ensemble, on va vérifier la bonne santé du piston, de plus le cylindre ayant tendance à fuir l'opération n'en sera que bénéfique. La pompe remplissant son office ne sera pas ouverte.
Ci dessous, le cylindre à son ouverture, piston déposé. on aperçoit en son centre la bielle qui est rattachée à la sangle de frein et qui est poussée par le piston, l'autre extrémité de la sangle étant retenu par les deux biellettes fixées sur le flasque en fond de cylindre et qu'on ne voit pas sur cette vue. (vous suivez.......)
La partie piston de commande en pièces détachées, en haut à gauche le flasque de fond de cylindre avec les deux biellettes de retenue de la sangle (vous suivez toujours...) Le défaut d'étanchéité était dû au joint torique d'embase du cylindre qui était sec comme un coup de trique.
Le cylindre et le logement du joint torique d'étanchéité avec le couvercle; celui qui était abimé se trouve sous le flasque du cylindre, entre celui ci et le carter du réducteur.
L'état satisfaisant de la coupelle du piston.