Cette histoire d'eau me préoccupait quand même, vu la quantité, il n'était pas possible qu'il n'y ait pas eu de dégats à la ligne d'arbre surtout après avoir constaté l'état des coussinets de bielle, je ne pouvais pas remonter le moteur comme cela. Pour déposer le vilebrequin, il faut bien évidemment séparer le moteur de la transmission (eh oui, encore une fois...) Au point ou j'en étais, ce n'était qu'une question d'une ou deux heures, décision vite prise
Voici donc le bloc moteur soulagé de son vilebrequin
Vilebrequin qui ne présentait pas de rayure mais un état de surface nickel, par contre les coussinets inférieurs étaient d'une belle couleur saumon tout comme les supérieurs de bielles.
Voici donc la collection au grand complet, en haut a droite deux coussinets de bielle d'Hermann pour juger de la différence. Passé les canalisations de graissage à l'air comprimé, je remonte l'ensemble avec des coussinets neufs souhaitant que cela suffise. J'ai quand même en projet d'installer un manomètre de pression d'huile en complément de la lampe d'alerte. A la vidange, l'huile neuve que j'avais mise et qui n'avait tourné q'une dizaine d'heure en statique sans effort, s'était écoulée toute grise avec l'eau de refroidissement.
Tant qu'on y est, visite approfondie de la pompe à huile qui ne présente pas de déficience notable
Le pignon mené.
Puis remontage après avoir confectionné des joints pour remplacer cette pate bleue un peu trop facile à appliquer.