Tant qu'à faire, on va s'occuper de la centrale, la tête est déposée, la cuve et les filtres nettoyés.
Le reniflard était comme de bien entendu enrhumé et les joints hors service.
La tête est en excellent état, à noter qu'aucune pièce n'était bloquée, les couvercles et raccords se sont laissés dévisser sans contrainte.
Déjà qu'avec le numéro de série on ne pouvait douter de l'origine de Ferdinand, le carter de graisseur confirme son lieu de construction.
Remontage des élements, remplissage de la cuve et essai réussi, celui là au moins est déjà prêt.
J'avais prévu de laisser le FV1 à la ferme pour le nettoyer à l'eau chaude après l'avoir désossé, mais le sort en a décidé autrement. A 9h00 coup de fil, "on peut t'amener le tracteur ce matin, ça te va ?"..... De toute façon, l'été approche à grands pas, les foins terminés, les engrais semés, il y a un créneau avant la moisson, n'hésitons pas, parce qu'après mes amis auront d'autres chats à fouetter. Pour le nettoyage je ferai comme avec les 302, patience et huile de coude.
Le "colis" est bien arrivé. Je continue le démontage coté radiateur. Mais avant, j'ai fait le plein d'eau jusqu'à la base de la durite qui est archi sèche.
J'ai déjà ramé pour trouver un bouchon. (Il a été vidangé à l'arrêt, c'est rassurant pour l'état du bloc). Bilan, aucune fuite à la base du radiateur, seul l'état lamentable de la visserie comme d'habitude laisse à prévoir quelques moments d'intenses prises de tête.
Sur un forum consacré aux 2cv, un post mentionnait l'existence d'un coffret de douilles à profil hélicoidal conique pour les têtes de boulons corrodées, pour une vingtaine d'euros j'en avais commandé un. Bien m'en a pris, à la fin de la journée il ne me reste que 4 boulons trop abîmés à extraire, Donc au prochain épisode on va souder des écrous et prier pour que ça vienne. Descendre la calotte ne va pas être une mince affaire.
Finalement avec un peu d'astuce:
Allez, une histoire qui fâche: la teinte. De prime abord il semble avoir été vert clair mais à y voir plus près on se rend compte que d'origine il est bien vert wagon.
Donc il sera......vert wagon. La tôle de calandre porte les deux bossages et perçage pour fixer l'écusson émaillé. Vu que dans l'exploitation où je l'ai trouvé il m'a été dit que le parc avait comporté jusqu'à 14 Vierzon, il y a peut être eu un peu de panachage au grè des passages à l'atelier.
En parlant des boulons irresistibles :
Allez hop, on parle d'autre chose!
à suivre....
